Bibliothèque Chevalier Ramsay
Cinquième journée des Auteurs
Le thème de cette journée était l'alchimie.
Françoise Sabadell a présenté le cheminement alchimique à travers l'iconographie du livre Splendor Solis, du XVI° siècle.
Jean-Paul Holstein (à gauche sur la photo) a retenu l'œuvre des Noces chimiques de Christian Rosenkreutz de 1616.
Dominique Jardin (à droite sur la photo) à travers l'iconographie maçonnique ou non, a présenté les influences récentes de l'alchimie dans les rituels des trois premiers degrés.
Théisme et déisme
« Selon Louis de Bonald, un déiste est un homme qui n'a pas eu le temps de devenir athée. Paul Hazard réplique que c'est un homme qui n'a pas voulu le devenir. Effectivement, le déisme (mot forgé au XVIe s., répandu aux XVIIe et XVIIIe s.) désigne une position moyenne, à mi-chemin du théisme chrétien et de l'athéisme. Le déiste ne croit plus au Dieu de la révélation historique ; il croit encore en un Être suprême dont l'existence et la nature peuvent être déterminées par les facultés naturelles de l'homme. Dans ce sens, le déisme renvoie à ce qu'on appelle le Dieu des philosophes par opposition au Dieu des Écritures ; ou encore, il renvoie à ce que le XVIIIe siècle appelait « religion naturelle » par opposition à la « religion positive » ou religion littérale et statutaire. »
Par-delà théisme et athéisme d'Henry Duméry, Encyclopædia Universalis
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